Le péché ?

Pour comprendre ce qu’est la confession il faut savoir ce qu’est le « péché ».

Le "péché", c'est quoi ?

Le péché est une offense faite à Dieu parce qu'il va dans le sens contraire de son amour : il empêche celui qui le commet de parvenir à être à l'image de Dieu.

 

Le chrétien a le sentiment d'avoir péché quand, à l'occasion d'un acte, il prend conscience que son acte est un manque à cet amour de Dieu.

 

Le péché est une offense à Dieu, par une pensée, une parole, un acte ou une omission.



Un prêtre ?

Jésus a donné à ses apôtres le pouvoir et la mission d’absoudre : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20, 22-23).

 

Dieu donne à ses ministres le pouvoir d’absoudre, afin qu’il y ait une réalité tangible du regret de ses péchés. Le pénitent par ce moyen n’a donc plus la possibilité de se perdre dans un dialogue irréel avec lui-même.


« Il y a une objectivité dans le geste de s’agenouiller devant un prêtre qui, à ce moment-là, devient l’instrument par lequel la grâce me parvient et me guérit », explique le Pape François

 

Donc attention, dans la confession le prêtre n’est pas Dieu, mais il le représente !


La conscience du péché ...

Après la seconde guerre mondiale, le Père Chevignard disait aux futurs novices dominicains :

"Messieurs, si vous ne vous vous rendez pas compte que, les circonstances aidant, vous auriez pu être tortionnaires dans un camp nazi, qu’est-ce que vous faites ici chez les dominicains ? Quand vous ne vous rendez pas compte que vous êtes profondément pécheurs, vous ne pourrez pas prêcher la miséricorde."

 

Prendre conscience de son péché est une grande grâce !



Péché véniel ou mortel ?

Pour l’Eglise catholique, il existe une différence « radicale » entre :

  • le péché véniel (digne de pardon), et,
  • le péché mortel (au sens d’extrêmement grave).

Le premier nous affaibli. Le second nous sépare de Dieu. Mais où se trouve la limite entre l’un et l’autre ? Il est bien difficile de le dire, car en général, le premier conduit au second. Et la plupart du temps, il s’agit d’un processus long et continu.


Bien souvent, c’est l’accumulation de petits péchés véniels qui conduisent à la rupture avec Dieu. Les péchés véniels anesthésie progressivement notre âme. Et il y a un moment où nous faisons « un péché de trop », délibéré et conscient, qui nous enferme définitivement dans notre égoïsme et nous coupe totalement de toute relation avec Dieu. C’est cela le péché mortel, qui peut mettre en danger notre salut éternel .


L’âme ?

L’âme est le principe de vie et de pensée de l’homme.

 

Dans l’Écriture Sainte, la Bible, le terme âme désigne la vie humaine mais aussi ce qu’il y a de plus intime en l’homme (Mt 26,38) et de plus grand et de plus profond en lui (Mt 10, 28).

 

Créée à l’image de Dieu, la personne humaine est un être à la fois corporel et spirituel.

 

Élément spirituel de l’être, l’âme est immortelle, mais elle est corrompue par les péchés.

 


La Tradition de l'Eglise précise que l’âme quitte le corps à la mort, et séjourne au Purgatoire, au Paradis ou en Enfer, dans l’attente du Jugement Dernier.

A  ce dernier jour, le Christ reviendra « juger les vivants et les morts » (Mt 25) et ressusciter les morts. La résurrection « de la chair », comme le dit le Credo, signifie que l’âme réintègre son corps et que c’est corps et âme que la personne est reçue dans la gloire éternelle de Dieu.



RESURREXIT PORTAIL FOI CATHOLIQUE JEROME MUTIN