La confession en pratique ...

Il y a plusieurs étapes, que l'on peut formaliser en cinq actes :

La contrition

La contrition commence par un examen de conscience sérieux.

La facilité, évidement c'est d'être évasif : j'ai menti, manqué de patience, de charité ... N'hésitons pas à nous faire mal en étant nettement plus précis : j'ai menti à untel dans telle circonstance, j'ai fait ceci délibérément mardi alors que..., le péché c'est concret. Soyons donc concrets aussi.

Repérons alors les péchés graves, les péchés récurrents, les péchés capitaux (ils en entraînent beaucoup d'autres : acédie, orgueil, gourmandise, luxure, avarice, colère et envie), que ce soit en pensée, par action ou par omission.

 

Demandons à l'Esprit Saint de nous éclairer, de nous aider à faire la vérité sur  notre vie, sinon nous nous arrêterons aux fautes qui nous dérangent, et nous oublierons peut-être les péchés les plus graves, ceux qui étouffent l'amour : l'amour de Dieu, des autres et de soi-même. 


S'agenouiller (ou s’asseoir) devant le prêtre

S'agenouiller (ou s'asseoir) devant le prêtre, faire un signe de croix en disant "Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen" puis "Bénissez-moi Père, parce que j'ai péché". On a parfois alors un petit coup de chaud, pas de panique, c'est simplement un peu de combat spirituel. Les rotules ont du mal à plier ? Normal , l'orgueil aussi. Soyons précis, simple, francs, factuels : l'aveu des péchés nous permets d'en assumer la responsabilité, d'en mesurer la gravité, et de les remettre à la miséricorde du Père.

La miséricorde n'a de prise que sur les cœurs "broyés", c'est à dire contrits, sincèrement repentants, et fermement résolus à ne pas recommencer à la première occasion. Avec le publicain de l'Evangile, murmurons sans nous lasser : "Seigneur Jésus, prends piété de moi, pêcheur".

 

On peut ajouter en fin de confession pour que le prêtre discerne bien qu'a priori nous avons bien été au bout des choses :  "De tous ces péchés, j'en demande pardon à Dieu, et à vous mon Père pénitence et absolution".

 

D'ailleurs, à tout moment, un passage de l'Evangile, une parole de Dieu peut être lu, pour situer le péché comme la sainteté , dans leur vraie perspective, qui n'est pas celle de l'idéal moral, mais bien de la réponse à l'appel de Dieu.

 

Sur la fin, le prêtre va ensuite nous inviter à dire un acte de contrition, qui peut-être : « Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce de ne plus vous offenser et de faire pénitence».

  

L'absolution : le cœur du sacrement

L'absolution est le signe efficace du pardon de Dieu à travers le sacrement de réconciliation.

Écoutons alors attentivement les paroles d'absolution et de miséricorde dites par le prêtre : " Que Dieu notre Père te montre sa miséricorde; par la mort et la résurrection de son Fils Il a réconcilié le monde avec Lui et Il a envoyé l'Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l'Eglise qu'II te donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, je te pardonne tous tes péchés».

 

On peut alors répondre par un : « Amen » ou « Merci Seigneur » ou encore « Béni sois Dieu, maintenant et toujours ! »

 

Après, le prêtre peut parfois rajouter une prière d’action de grâce:

 

« Que la passion de Jésus-Christ, notre Seigneur, l'intercession de la Vierge Marie et de tous les saints, tout ce que vous ferez de bon et supporterez de pénible contribuent au pardon de vos péchés, augmente en vous la grâce pour que vous viviez avec Dieu. »

 

 

A la fin, le prêtre peut inviter à partir en paix en disant : "Va dans la paix du Christ, prie pour moi et accomplis ta pénitence".

 

 

Qu'y a t-il alors de plus grand , de plus consolant, de plus émouvant, que de l'entendre nous dire par la voix du prêtre "Va dans la paix du Christ" ?


Pénitence et réparation

Après le temps de la confession, vient celui de la réparation des dégâts que notre péché a causés, ce n'est pas une punition ! Au contraire, mais une aide précieuse pour retrouver une intimité présente avec le Seigneur et une plus grande charité avec nos frères.

 

Joie !!!

Enfin, comme le paralytique de l'Evangile, prenons notre gravât sous le bras et rentrons chez nous en bondissant de joie !!!


RESURREXIT PORTAIL FOI CATHOLIQUE JEROME MUTIN