Prier ?

 Benedicité

Voici une sélection de bénédicités qui peuvent se chanter pour demander que soie bénite notre nourriture :

  1. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Seigneur, bénis cette table, et que Ta main secourable, nous donne à tous le pain et le vin quotidiens.
  2. Bénissez-nous Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé, et procurez du pain à ceux qui n’en ont pas. Ainsi soit-il.
  3. Bénis Seigneur le pain que Tu nous donnes, procure aussi du pain aux affamés ; nous T’en prions, Seigneur Jésus, pardonne aux malheureux qui n’ont pas su T’aimer.
  4. Dieu de la manne des Hébreux ; Dieu du miracle de l’Hostie, bénis ce repas en ce lieu. Ainsi soit-il.
  5. Ô Dieu, qui procurez pâture aux tout petits oiseaux, bénissez notre nourriture et purifiez notre eau.
  6. Bénis le labeur des paysans de France, maître des moissons. Fais que leurs efforts assurent à tous nos frères, le pain quotidien ; et s’il vient un jour à manquer en France, souviens-Toi de ce jour où pour une foule immense, Tu le multiplias.
  7. Maître du Ciel et des saisons, bénis le pain que nous mangeons ; à tous ceux qui ont froid et faim, donne la maison et le pain. Amen.

Angélus

Trois fois par jour, le matin, à midi et le soir, aux clochers de bien des églises, les cloches tintent trois fois trois coups suivis d’une volée. Il s’agit d‘une tradition du 14ème siècle, encouragée depuis par de nombreux papes  : la prière de l’Angélus par laquelle l’Eglise médite les récits de l’Annonciation et de l’Incarnation. Ce court récrit de l‘histoire du salut met l’accent sur le «  oui  » de Marie à la volonté de Dieu.

D’emblée (au 13ème siècle) la prière fut associée au tintement de la cloche. Elle fut même précédée de l’antienne «  L’ange s’adressa à Marie  ». C’est progressivement que se fixa et se généralisa la forme de l’Angélus, tel que nous le récitons aujourd’hui.
On sait que chaque dimanche et chaque jour de fête, Jean-Paul II récitait l’Angélus avec les Romains et les pèlerins groupés sur la place Saint-Pierre  : «  Cette prière que je récite tous les dimanches à Rome avec les pèlerins venus sur la place Saint-Pierre nous donne l’occasion d’approfondir notre lien spirituel avec la Vierge Marie qui précède tout le Peule de Dieu dans le pèlerinage de la foi.  »
Nous pouvons aujourd’hui, unis à Marie qui nous fait découvrir la joie d’être un «  oui  » vivant de Dieu par toute notre vie, nous plonger dans cette prière de l’Angélus.

Prière de l’Angélus (en français)

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie

R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie…

V. Voici la Servante du Seigneur

R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie…

V. Et le Verbe s’est fait chair

R/ Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie…

V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu

R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions. Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos coeurs. Par le message de l’ange, tu nous a fait connaître l’Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen

LE CHAPELET  

La prière du chapelet est à la fois une prière et une méditation Biblique. Elle ne fait appel qu’à des prières toutes simples, faciles à mémoriser, ce qui laisse l’esprit entièrement libre pour la méditation des scènes bibliques présentes à la mémoire. C’est la prière du pauvre, comme Marie.

La prière du chapelet peut être prié et médité sans aucun texte écrit ni support matériel, même par les personnes qui ne peuvent pas lire ! On peut donc le pratiquer n’importe où, en silence, par exemple en promenade, ou en se rendant à son lieu de travail. Le chapelet est également idéal pour prier en groupe, même avec des personnes de langues différentes car la séquence des prières fournit des points de repères suffisants ; en effet, le chapelet est universellement connu et pratiqué sous la même forme dans tous les pays du monde !

Matériellement, le chapelet est un instrument de prière. Le chapelet chrétien se compose de 5 séries de 10 grains, enfilés les uns derrières les autres, chaque série étant suivie d’un grain suivie d’un grain séparé. Il est accomodé d’une croix introduite par 5 grains. Ses origines (inconnues) ont toutefois laissées des traces à partir du 12e siècle, époque ou Saint Bernard en fait la diffusion.

Le chapelet se dit de la manière suivante

On commence par le Signe de Croix : « Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen. »

Puis, on redit notre foi avec la prière du Je Crois en Dieu.

Sur le Premier grain, on dit le Notre Père puis sur les trois grains suivants : trois Je vous salue Marie et le Gloire au Père, hommage d’amour et d’adoration à la Trinité : « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen. »

Le chapelet se prie d’ordinaire avec le « rosaire ». On médite avec Marie un événement de la vie du Christ (appelés mystères, ils évoquent des moments de grande joie, de souffrance ou de gloire de la vie du Christ), éventuellement à l’aide d’un extrait de l’Écriture Sainte, en récitant :

un Notre Père,

dix Je vous salue Marie suivi du

Gloire au Père qui termine chaque dizaine.

On répète cette série 5 fois en suivant les grains sur le chapelet.

On peut méditer un mystère (une dizaine de chapelet), un chapelet (cinq mystères, et donc 5 dizaines) ou un rosaire (20 mystères, et donc 4 chapelets ou 20 dizaines). Pour compter, on peut utiliser un dizainier, un chapelet, un rosaire… ou ses doigts !

 

 

 

 


RESURREXIT PORTAIL FOI CATHOLIQUE JEROME MUTIN